Anne Perry est une auteure britannique à succès grâce
–notamment- à ses polars historiques suivant les aventures des époux Pitt et de
l’inspecteur Monk (« Lingette Sharona ! » lol eh oui j’adore
cette série télé ^ ^)
Le 6 septembre sort Une
mer sans soleil , roman de la saga des William Monk.
William Monk va devoir
enquêter sur le meurtre abominable d’une femme retrouvé à Limehouse Pier. Après
enquête, il semblerait que cette affaire soit liée au docteur Lambourn,
scientifique récemment décédé, dont les nouvelles méthodes sont liées au marché
de l’opium. La femme du docteur semble penser qu’il ne s’agit pas d’un suicide
mais d’un meurtre. les Les autorités de sa majesté ont-elles orchestré tout
cela afin de sauvegarder le lucratif marché de l’opium ?
Voici une récente interview
d’Anne Perry accordé à Laure Buisson :
De William Monk ou de Tomas Pitt, quel est le héros dont vous vous
sentez le plus proche ?
Je m’amuse d’avantage avec
Monk mais parce que c’est celui qui me ressemble le moins. Quand j’ai commencé
à écrire les Thomas Pitt, je m’identifiais à Charlotte ensuite c’était à sa
mère et maintenant à sa grand-tante. Comprenez ce que vous voulez !
Trois mots pour les définir ?
William Monk est compliqué,
sombre-noir- et sans cesse sur la lame du rasoir. Pitt évoque la
respectabilité, il est toujours en train d’apprendre et gagne petit à petit
confiance en lui. Pitt peut paraître ennuyeux mais pas du tout !
Etes-vous plutôt flic ou voyou ?
Souvent je suis flic mais
parfois j’aime bien être le voyou.
Pourquoi des romans policiers historiques ?
Remonter le temps avec de la
documentation est un formidable voyage à peu de frais et un minimum de danger
et de fatigue. J’aime découvrir le passé et trouver les schémas de répétition
de l’histoire.
Quelle période est le meilleur décor pour un polar historique ?
La période victorienne sans
aucun doute. C’est une époque très sophistiquée, pas si loin de nous –elle nous
ressemble plus que la Rome antique- et internationalement, il se passait
beaucoup de choses. Ensuite c’est juste avant le début de la médecine
légale : on faisait encore des enquêtes policières sans analyse
scientifique. C’est également une période élégante avec des vêtements
magnifiques, pas très faciles à porter, mais magnifiques !
N’était-ce pas aussi une époque rigide où chaque famille avait ses
secrets ?
Oui complètement, d’ailleurs
à ce moment-là il était facile de faire chanter les gens. Aujourd’hui pour le même
crime ou la même faute, on venge et j’ai bien peur que plus rien ne choque.
Votre criminel favori dans la littérature ?
Hercule Flambeau, le criminel
de Father Brown de G.K. Chesterton.
Dans la littérature moderne, ce sont des personnages tragiques, pas
drôles : on a de la compassion mais on ne peut pas les aimer.
De quel écrivain de roman policier vous sentez-vous le plus
proche ?
Il y a l’écrivain à qui l’on
ressemble et celui auquel on voudrait ressembler. Je dirais Joséphine Tey
(auteure du XXe siècle)
De quoi à besoin un bon enquêteur ?
Imagination, persévérance,
humilité et empathie- si on ne peut pas comprendre le criminel on ne peut pas
résoudre l’enquête.
Un bon criminel ?
Comme l’enquêteur sauf que
qu’il faut remplacer l’empathie par la colère que le criminel doit maintenir en
ébullition.
Le crime parfait selon vous ?
Si on sait qu’il y a un crime
alors il n’est pas parfait !
De quoi avez-vous peur ?
Tomber malade loin de chez
moi.
Quel est votre défaut principal ?
Il y a l’embarras du
choix ! Mais peut-être : j’ai tellement envie de plaire aux autres
que parfois je fais des choses que je regrette.
Quelle est votre qualité principale ?
Beaucoup de gens me disent
que je pardonne facilement, que j’ai du talent pour oublier.
Une mauvaise habitude dont vous n’arrivez pas à vous défaire ?
Je mange beaucoup de glaces.
Une époque à laquelle vous aurez aimé vivre ?
Cela dépend de mon statut
social ! les années trente , peut être.
L’œuvre dont vous aurez aimé être l’auteur ?
La Ballade du cheval blanc, un poème épique de G.K. Chesterton.
La première chose que vous faites en vous levant ?
Ouvrir les volets pour
laisser entrer la lumière !
La dernière ?
Refermer un livre.
La boisson qui vous rend meilleure ?
L’eau, je n’en bois pas
assez !
Ce qu’on vous reproche ?
D’avoir un avis tranché,
d’argumenter.
Ce dont vous êtes le plus fier ?
Mes livres sur la Première
guerre mondiale.
Le péché auquel vous
succombez volontiers ?
Passer la moitié de la soirée
au téléphone !
Si vous n’aviez pas été Anne Perry ?
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